Qu’en avez-vous fait ? – Marceline DESBORDES-VALMORE

Marceline DESBORDES-VALMORE

Pour l’avoir croisée de nombreuses fois, dans le cadre de ses textes, je suis heureux de revenir à cette grande poétesse que fut Marceline DESBORDES-VALMORE.
Si vous voulez en savoir plus sur son œuvre et sa personne, le lien ci-dessus établi vous conduira sur le site de ses amis.
J’ai choisi Qu’en avez-vous fait ? pour l’avoir, comme Les Séparés, fait travailler à mes élèves d’atelier, et parce qu’il est tout simplement bouleversant… comme tous les textes de cette grande dame.

Annonce personnelle

J’aime Victor Hugo parce qu’il est le génie universel, une énergie concentrée en pensée et en vers. C’est pourquoi je lui consacre le site Entendre Victor Hugo, dans le cadre d’un work-in-progress d’une année, au moins, comme je m’en explique dans Réaliser un chef-d’œuvre.

Qu’en avez-vous fait ? – L’enregistrement

Je vous convie à écouter Qu’en avez-vous fait ?, poème de Marceline DESBORDES-VALMORE.
J’ai enregistré ce texte, ainsi que tous les autres, à mon domicile, à l’aide de mon matériel personnel.
Si l’enregistrement ne vous parvient pas, ou mal, n’hésitez pas à me l’écrire, en me précisant votre navigateur (ce peut être Internet Explorer, Mozilla Firefox, Opera, Chrome, etc.)
Mon ordinateur a transformé mes paroles en un fichier son que j’ai envoyé sur la toile. Il suffit de cliquer sur la flèche pour entendre ce poème du recueil Méditations poétiques.

Qu’en avez-vous fait ?

Qu’en avez-vous fait ? – Le texte

Qu’en avez-vous fait ?

Vous aviez mon cœur,
Moi, j’avais le vôtre :
Un cœur pour un cœur ;
Bonheur pour bonheur !

Le vôtre est rendu,
Je n’en ai plus d’autre,
Le vôtre est rendu,
Le mien est perdu !

La feuille et la fleur
Et le fruit lui-même,
La feuille et la fleur,
L’encens, la couleur :

Qu’en avez-vous fait,
Mon maître suprême ?
Qu’en avez-vous fait,
De ce doux bienfait ?

Comme un pauvre enfant
Quitté par sa mère,
Comme un pauvre enfant
Que rien ne défend,

Vous me laissez là,
Dans ma vie amère ;
Vous me laissez là,
Et Dieu voit cela !

Savez-vous qu’un jour
L’homme est seul au monde ?
Savez-vous qu’un jour
Il revoit l’amour ?

Vous appellerez,
Sans qu’on vous réponde ;
Vous appellerez,
Et vous songerez !…

Vous viendrez rêvant
Sonner à ma porte ;
Ami comme avant,
Vous viendrez rêvant.

Et l’on vous dira :
« Personne !… elle est morte. »
On vous le dira ;
Mais qui vous plaindra ?

Un principe

Si vous souhaitez que j’enregistre un poème du répertoire, n’hésitez pas à m’en faire part. En fonction de mes possibilités, et de ma sensibilité, je pourrai le faire. Il n’y a aucune obligation mais, dans la mesure où j’aime la poésie et la dire, je le ferai avec plaisir.

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Pierre-François

Pierre-François Kettler est le croisement sanguin et vraisemblablement contaminé de l'heroïc fantasy, de Victor Hugo, du Code noir, du théâtre, de Robert Desnos, du jeu et de la poésie. L’enfance et l’adolescence, à Chambéry, lui ont fait découvrir un corps qu'il détestait copieusement et un imaginaire où il se réfugiait voluptueusement. Son "service national" au Rwanda l'a ouvert sur le monde. Le théâtre l'a fait vivre et l'a réconcilié avec son corps dans cet espace si complexe. Depuis 2005, il harmonise sa chair et ses rêves en les écrivant.

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