L’Acteur

Acteur ou comédien ?

Je serais tenté, aujourd’hui, de répondre : les deux, mon capitaine !
Il y a un certain snobisme chez ceux qui différencient ces deux appellations, en particulier ceux qui préfèrent comédien à acteur. Ils insistent ainsi sur le fait que le comédien est un praticien du théâtre, à la différence de l’acteur de cinéma, pour qui ce serait plus facile.

Le théâtre

J’ai consacré une grande partie de ma vie au théâtre, à la scène et ce, dès le début. Quand j’ai décidé de « faire l’acteur », à mon retour d’Afrique, j’ai cherché dans toutes les directions : télévision, cinéma, mannequinat. Je démarchais dans des milieux que je ne connaissais pas, en suivant mes intuitions. Le milieu de la mode, j’ai très vite compris que ce n’était pas mon univers… Après quelques expériences à l’image, deux-trois petits rôles (je ne parle pas de la figuration, même si elle m’a permis d’obtenir quelques cachets et qu’il faut bien vivre), ce sont les portes du théâtre qui se sont ouvertes… et, sutout, c’était un domaine dans lequel on travaillait. Je pouvais donc y apprendre mon métier « sur le tas ».

Mes débuts

J’ai découvert ma vocation alors que je suivais des études scientifiques, dans une école d’application de Polytechnique, l’E.N.S.A.E. (École Nationale de la Statistique et de l’Administration Économique). J’ai alors suivi quelques mois de cours de théâtre au sein de L’Entrée des artistes que dirigeait Yves Pignot.
Je suis parti deux ans au Rwanda, dans le cadre de la coopération (au lieu de faire un service militaire).
Là, j’ai enseigné dans une école inter-africaine, l’I.A.M.S.E.A. (Institut Africain et Mauricien de Statistiques et d’Économie Appliquée) et j’ai exploré et découvert le théâtre au sein du Centre Culturel Franco-Rwandais de Kigali. J’ai lu tous les grands anciens (Stanislavski, Meyerhold, Jouvet, Copeau…) et expérimenté avec les vivants. Ma chance a été de réunir une troupe composée de Rwandais, de Belges et de Français.

Retour en France

De retour en France, là encore, la chance m’a souri : j’ai réussi à rentrer dans la classe professionnelle de Blanche Salant au feu Centre Américain.
Un an après, je débutais dans mon premier spectacle, en tournée avec une jeune compagnie dans le Sud-Ouest. Juste après cette première expérience, une autre tournée s’offrait à moi, dans Les Mains sales, mise en scène de Pierre-Étienne Heymann. Je côtoyai pendant six mois des acteurs expérimentés et j’appris ainsi sur le tas en leur compagnie.

Une première diversification : animateur

Quand j’ai commencé à faire l’acteur (comme on dit), c’était avec le désir de mettre en scène. Mais le plaisir de la scène, physique, est très vite devenu indispensable. Cependant, il peut parfois faire oublier le monde réel.
C’est pourquoi j’ai été enchanté quand ce même Pierre-Etienne Heymann m’a proposé d’animer un atelier de pratique artistique.
Je me rendais, une fois par semaine, le mercredi, au sein d’un collège parisien, afin de faire partager, à de jeunes adolescents, les joies du théâtre, les outils de l’acteur, le bonheur des mots.
Cette pratique, j’ai pu la développer en de nombreuses circonstances par la suite.

Une deuxième diversification : auteur

N’ayant pas suivi d’école de théâtre (j’ai découvert ce métier trop tard pour passer les concours d’entrée au Conservatoire ou au T.N.S. ou autre), j’ai appris sur le tas et aussi participé à de nombreux stages (cf mon CV). L’un d’eux, au théâtre du Campagnol, Shakespeare et la traduction française, corrélé à la naissance de ma première fille et à la rencontre avec Deirdre of the sorrows, de John Millington Synge, me fit oser traduire cette pièce et me confronter à mon premier travail d’écriture. C’est ainsi que je devins membre de la SACD.

Une troisième diversification : metteur en scène

J’ai adapté Deirdre des douleurs parce que je voulais le mettre en scène… Je n’ai jamais obtenu le financement pour réaliser ce spectacle. Mais cette traduction a aussi été le déclic pour monter mes premiers spectacles.

Mes spectacles

Pour en savoir plus sur mon parcours, il suffit de… parcourir mon CV ou d’aller visiter mes photos de spectacles ou mes vidéos de spectacles…

L’image

J’appelle image tout ce qui triomphe aujourd’hui, que ce soit par le biais de la télévision, du cinéma ou des nouveaux écrans, que ce soit celui sur lequel je m’exprime en cet instant (un écran d’ordinateur) ou celui sur lequel ces mots sont lus (tablette ou i-phone ou autre). Ce sont les photos, les vidéos, les dessins, toutes formes au pouvoir accrocheur et immédiat.
J’ai donc déposé diverses images de l’acteur que je suis, récentes (ce qu’on appelle des photos d’acteur, prises par une photographe professionnelle), ou en situation de spectacle (certaines anciennes d’autres proches)…

Réponse

Même si j’aime le mot comédien parce qu’il porte la comédie en lui, je me sens acteur, parce que j’agis au sein de la cité et que j’estime que là est mon rôle de citoyen depuis que j’ai commencé ce métier.
Je me sens utile en tant qu’acteur, comédien agissant dans l’harmonie des habitants de mon quartier, de ma ville, de mon département,  de ma région, de mon pays… et donc du monde.

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