Albert Lozeau (23 juin 1878 – 24 mars 1924)
Une découverte
Ce site me permet de découvrir des poètes puisque je demande au visiteur de me proposer ceux qui le touchent.
La moindre des choses, pour les remercier d’avoir existé, ces poètes, quand son métier est de dire les mots, de traduire leur sens par tous les sens, avec ce nouveau média qu’offre internet, est de les donner à entendre, de partager ces découvertes.
Un auditeur m’a fait découvrir Albert Lozeau. J’ai demandé à ce voyageur du web les références (de cet auteur), et quel poème il souhaiterait entendre. Il m’a cité Première brise que j’ai donc enregistré. La sensibilité que j’ai perçue dans cet écrit m’a touché. J’ai donc enregistré un autre poème, un sonnet, qui m’a tapé dans l’âme.
J’ai recueilli les textes d’Albert Lozeau sur le site Poésie Citations.
Pour en savoir plus sur ce poète québécois qui a chanté magnifiquement la nature, vous pouvez aller lire ce qu’en dit Wikipédia.
Première brise et Amour sylvestre – L’enregistrement
Je vous propose d’écouter (et, si vous êtes comme moi, de découvrir) Première brise et Amour sylvestre, deux poèmes d’Albert Lozeau, du recueil Le Miroir des jours. Si quelqu’un peut m’indiquer une publication avec toutes les références, je l’en remercie d’avance.
Il vous suffit de cliquer sur la flèche pour entendre ces poèmes.
Première brise
Amour sylvestre
Première brise et Amour sylvestre – Les textes
Première brise, d’Albert Lozeau
Nous irons au soleil respirer le printemps
Qui descend du ciel pur en rayons éclatants.
L’air est déjà chargé de tiédeur vaporeuse,
Flottante et douce comme une fumée heureuse.
Tout le long des sentiers où la neige a fondu
Et par petits ruisseaux d’argent clair descendu,
Sous le rayonnement royal du jour superbe,
Nous chercherons, joyeux et penchés, les brins d’herbe
Dont l’émeraude pointe au travers du sol brun,
Et nous aurons un mot de Bonheur pour chacun
Car sur l’herbe le rêve éclot et bat des ailes,
Comme un grand papillon sur des Fleurs éternelles
Qui, du haut de son vol capricieux, croit voir
Frémir au vent d’été Ies œillets et les roses,
Cependant que le jour s’éteint en reflets roses
Et que tous les parfums s’exhalent vers le soir…
Amour sylvestre, d’Albert Lozeau
Comme si vous aviez pris racine en mon cœur,
Je vous dirai toujours : Beaux arbres , je vous Aime !
Erables, vous surtout, dont la feuille est l’emblème
Du pays où je vis ma joie et ma douleur.
Qu’un tendre Amour rend l’âme encline à la douceur !
Depuis que j’ai passé sous votre ombre, un poème
Chante adorablement au-dedans de moi-même,
Comme si vous chérir faisait l’Homme meilleur !
Honneur à vos rameaux, gloire à vos vertes cîmes
Qui composent, le soir, sur de fluides rimes,
L’hymne le plus léger, le plus fin, le plus grand !
Lorsque je vous écoute aux clartés de la lune,
Dans le grave silence, un désir fou me prend
D’étreindre vos troncs vieux couverts d’écorce brune !
D’autres textes
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